Les troubles, en contestation des résultats de l’élection présidentielle au Gabon, avec la victoire proclamée du chef de l’Etat sortant Ali Bongo Ondimba devant Jean Ping, ne cessent de diviser l’opinion en Afrique particulierement en Cote d’Ivoire., Le sujet est pratiquement sur toutes les lèvres, dans les transports et maquis. Ici et là, autant certains déplorent la proclamation peu commode des résultats du scrutin, laissant clairement la porte ouverte à la controverse, autant d’autres, plus nombreux encore, condamnent un parti-pris évident de la communauté internationale en faveur du candidat Jean Ping L’essentiel des analyses se concentre sur les réseaux sociaux, où les débatteurs rivalisent d’arguments allant généralement dans le sens de la condamnation de l’immixtion des puissances étrangères dans la crise, elles qui exigent le recomptage des votes bureau par bureau.. La communauté internationale, et la France en particulier, sont pris la main dans le sac et ne sauraient exiger à Ali Bongo ce qu’ils avaient refusé hier en Côte d’ivoire dans le but de placer Alassance Ouattara au pouvoir.Le président Gbagbo, dans le souci de permettre une sortie paisible et sans victimes à travers un recomptage de voix sous la supervision des puissances internationales, et surtout des Nations Unies, avait essuyé un refus catégorique. Le decompte des bulletins de vote arrangerait il Bongo ou Ping?Pour le savoir la CNE vous invite a suivre ce grand debat
